Gardien du spleen (acrostiche)

Grégou a écrit:: Gardien du spleen

N’oyez-vous point le mélancolique Novembre
Ourdissant piano ses cotonnades brumeuses,
Ventant hardiment ses jouissances bruineuses
Et qui votre morale d’acres douleurs cambre ?

Mène-t-il vers une sénescence éloquente
Brodant de brumailles les cieux chagrinés
Ravagés par les pleurs des âmes tourmentées,
Exhumées crument par sa bise accablante.

Malintentionné frimas et hiémales pluies
Ornent tels des spectres ses immenses déserts,
Idéales sols pour sépultures de pierre,
Source de gangrène qui vos espoirs moisit.

Désespérances d’une meilleure existence
Exaltant son exquis et fétide parfum
Scellent l’empathie pour ce mois de défunt,
Meurtrie par des putréfactions à outrance.

Onzième heure aux pluvieuses aubes de remords
Ravages-tu azurs et vivants qui succombent,
Tombant d’accablement sous des trombes de tombes
Sur de noirs feuillus feignants déjà d'être morts.

Grégou

Novembre mois des morts et de la déprime la porte de l'hiver nous rend décidément tous bien mélancolique

Messages : 2648 Date d'inscription : 07/04/2008

Pas du tout d'accord sur novembre consacré aux morts.
Bel achrostiche

Tes mots se ressentent jusque dans l'air que je respire. C'est vrai que ces jours assombris ne remontent pas le moral.
amour