L’âge des souffrances
L’âge aidant, nous payons nos erreurs juvéniles
Faites d’excès, de négligences et d’infectes habitudes
Notre corps nous pressons jusqu’à l’âge sénile
Et sur nos maux nous nous taisons prudes.
Ne pas inquiéter notre entourage familial
Ne pas les abandonner pour se soigner
Alors en nous on laisse grandir le grand mal
Sourds aux appels, de ce corps, répétés
Reculer pour mieux sauter oui mais dans quoi
On croit toujours avoir le temps
Toujours repousser les soins de quelques mois
Sans s’apercevoir qu’on brule nos derniers printemps
Amis, surtout ne laissez pas le mal s’installer
A la médecine, ayez recours au plus vite
Et quand bien même vous seriez hospitalisés
N’est-ce pas mieux que de creuser un grand vide ?