Jamais ne fut amant séparé de sa mie
Qui ne cria au ciel sa peine et désespoir,
Lors depuis que je suis toujours seul chaque soir,
Loin de vous douce enfant qui êtes mon amie,
Depuis ce triste jour, je suis fort malheureux,
Ne trouve le sommeil, ne trouve le repos.
Ah! Revenez m’amour, pour qu’en ces jours si beaux,
Je baise votre lèvre et que je voie vos yeux.
Si donc un jour prochain je vous voyais, ma dame,
Le bonheur à l’instant envahirait mon âme.
Il me serait si doux de baiser votre main !
Mais malheureusement ce n’est pas pour demain.
Ne soyez pas cruelle à mon âme esseulée,
De vous elle a besoin pour être consolée,
Car ce sont vos baisers et c’est votre tendresse
Qui me rendront la vie, la joie et la jeunesse.
Lors donc, sachant cela, m’amour, qu’attendez vous
Pour en un doux billet me fixer rendez-vous
Pour le jour trop lointain où rentré au pays
Revoyant mes amours retrouverai la vie.
adn