Un ange pleurait
Notre père, vous qui nous avez abandonné
Vous que l’on prie à en désespérer
Vous ne laissez que larmes à vos créatures
Les anges pleurent en cachant leur figure
Le pain quotidien de tous les affamés
N’est qu’âpreté dans des mains assassines
Vos dix commandements se sont périmés
Devenus depuis guerres, maladies et famines
Père, vos anges, un à un, démissionnent
Tournent vers les hommes leurs visages défaits
Conscients que de leurs âmes seules, l’espoir nait
Il est temps d’effacer les maldonnes
Si à ce jour l’avenir demeure incertain
Grandissent les rumeurs de révoltes
N’étant pas dieu, il faut du temps à l’humain
Avant que sa conscience ne lui fasse faire une volte…
Chacun sa prière...