La nature a revêtu ses habits pourprés,
de l'ocre, du jaune, de l'oranger,
les nuances de la saison sont annoncées,
pour nous émouvoir et nous enchanter.
Frèles papillons virevoltant doucement,
ondulant au souffle du vent,
la brise légère vous emporte,
et l'automne est à notre porte.
Brume matinale de la forêt endormie,
le sous-bois n'en est plus fleuri,
mousses et champignons se cottoient,
dans les clairières de nos bois.
Senteur d'herbe mouillée,
les sentes, de feuilles, sont jonchées,
la lumière devient pâle clarté,
s'immissant dans les ramures avec difficulté.
Et vous, frèles papillons vous partez maintenant,
tout comme mes mots au gré du vent.
L.A Octobre 2007