Notre ile
Quand nous nous étreignons l’un en l’autre
Aspirant l’air dans nos cheveux parfumés
Tu es mie blanche que donne l’épeautre
Sur les braises de mon envie, rallumées
J’en oublie jusqu’au reste de la Terre
Quand sous mes doigts frôlant défile
La douceur de ta peau, tendre panthère
Loin de tout, nos corps deviennent ile
Que ce soit sous la lune au clair argenté
Dans tes mots, dans mes yeux émerveillés
A deux, nous cheminons sur la terre promise
Chacun devient à l’autre sa convoitise
Des cœurs qu’effleurent des perles de rosée
Tandis que nos élans dévoilent leurs surprises.
Notre Ile