Arc en ciel de brumes vaporisées,
s'envole le long de la ravine,
l'Etna étale sa volupté,
de laves en fusion sublimes.
Enjambées à flancs de collines,
gambadant dans la verdures des mots,
les nombreux pavés de la muraille de Chine,
s'éloignent toujours un peu plus haut.
Parois aux dents accérées,
surplombant par leurs graces immobiles,
et dressées vers le ciel azuré,
le canyon nous offre sa majesté si fragile.
Mais d'un aurevoir bien amère,
perdu à jamais dans l'oubli,
l'antartique pleurt sans bruit,
et sous le pâle soleil, épousera la mer.
Alors que mes nuits drappées par le soir,
vont rejoindre les rêves apaisés,
d'un baiser de lune offert à Madagascar,
dans un écrin de douceur embrasé.
L.A 09.06.09