Quartier du Mirail
Les grand’tours sont comme des murailles
Chaqu’entrée en est devenue un’impasse
Où la drogue et l’alcool se crachent en batailles
Des filles perdues font, en douce, la passe
Les balcons servent souvent de vid’ordures
Les p’louses n’sont que terrains vagues
J’ai plus que ça comme coin d’nature
Pas même un’fleur pour la drague
J’habit’au six du boulvard de l’oubli
J’hante désœuvré les recoins et les caves
A la r’cherche d’un pote, d’une amie
Perdu, j’essaie de faire l’brave
J’évit’de penser au len’main
L’av’nir est sombre comm’un nuage
J’ai la trouille au bout des mains
J’deviens un mec sauvage…