Ce qu'il reste de nous,
le silence d'un adieu préssé,
un aurevoir qui s'éternise,
les pensées chagrinées, sous le vent de la brise,
vers la mer d'Iroise, tombeau d'éternité.
Mes mots ne se sont pas figés,
le chagrin s'estompe parfois,
je n'ai rien oublié,
de ce qui était toi et moi,
le temps s'enfuit si vite,
pas eu de chance, c'est fini,
c'est une agonie cruelle et subite,
là au creux d'un étranger lit.
Ce qu'il reste de nous,
le souvenir de ton existence,
ton regard, ton sourire,
tes rêves, tes joies et espèrances,
tout ce qui te fesait frémir.
Je n'ai pas oublié ce jour,
j'ai encore les mots de ta douleur,
que je pensais de mon amour,
refoulant les sanglots et les pleurs.
Pour que tu crois jusqu'au bout,
que nous serions toujours deux,
mais il reste de nous,
le déchirement bien malheureux,
et mes yeux embués de larmes salées,
sur la mer d'Iroise, versées.
L.A 06.07.09