Gerbes de blé s'affolent au vent,
dansent, s'étirent en un bruissement,
et ondulent sous la brise de l'été,
comme belle étendue d'un tapis mordoré.
Alentour, tout n'est que ciel bleu,
délicates soieries d'un azur soyeux,
offrant la pleinitude de sa douceur,
aux farandoles de tendres fleurs.
Le liseron s'attache et court dans le pré,
l'aubépine de perles blanches, s'est parée,
d'un souffle mélancolique de tendresse,
posant son écrin comme une caresse.
Invitation à la quiétude, au bonheur,
ainsi se dirigent les heures,
comme un voile tendrement posé,
sur un crépuscule aux refflets pourprés.
L.A 12.02.08