Etretat.
Cette année, je ne suis pas allée
sur la plage, comme les autres années,
mais je me souviens d'il y a deux ans déjà,
partis en moto, direction Etretat.
La route défile à toute allure devant nous,
nous sommes bien, l'air est si doux,
les kilomètres défilent, bientot notre arrivée,
on va enfin pouvoir se reposer.
En ville nous attend notre hotel,
situé dans une petite ruelle,
façade blanche et colombages noirs,
nous y arrivons à peine le soir.
Nous descendons de la chambre après s'être installés,
nos pas nous amènent le long de la mer,
seul le ressac des vagues et le temps clair,
pour nous tenir compagnie, et nous accompagner,
vers les falaises sublimement éclairées,
la bise nous caresse les joues doucement,
magie de cet instant, si présent,
le temps pour nous s'est arrêté.
La magie de ce soir n'est plus
car toi, Mon Amour, tu n'es plus,
Etretat, je parlerai de nous à l'imparfait,
aux pieds de ces falaises de craies.
L.A 03.11.06