Les jours et les maux
Il est des jours où les dieux vous négligent
Les heures, qui traînent, vous affligent
Lorsque l’on sait le temps qu’il faut pour oublier
Des jours à enlever sur un maudit calendrier
Les pendules, jamais, ne se taisent
Même quand ta vie tourne en ralenti
Quand l’aube et le soir forment des parenthèses
Faisant de ta propre ombre ton ennemi
Puis vient la reposante accalmie
Où enfin l’esprit sort de sa gangue
Divins instants où renaissent les envies
A nos maux enfin, on tire la langue…
Ce soir, je rêverai à d’autres mondes
Loin des fureurs et des foules qui grondent
Je me ferai poète gaspilleur de mots
Que je jetterai aux étoiles qui s’en feront écho
Aux premières lueurs où naîtra un nouveau matin
Blotti contre toi, avec amour je te respirerai
Tenant avec tendresse ta douce main
Nous dompterons le temps à force de s’aimer
Dédié à Aurélie