un ange, ça ne meurt pas.
Le flot de tes heures écoulées
Remonte le parchemin
De toutes ces années
Ecrivant ton destin.
Ton temps s’est arrêté,
Ou il ne te voit plus
Il te laisse rêver
A cette jeune ingénue
Qui un jour de juillet
A prononcé un oui.
Tu te souviens de l’aimé
Auquel tu as souri.
Votre main ne s’est plus lâchée
Depuis ce merveilleux jour
Où vous avez pris ces vieux clichés
Que tu regardes avec amour.
Ensemble, vous êtes allés cœur vaillant,
Traverser les guerres et les froids
Epreuves après épreuves, conquérants,
Partageant l’hiver et les joies.
Vous avez eu des enfants
Elevés de votre mieux
Ils sont loin maintenant !
Tes yeux s’embuent un peu..
Tu te sens seule, tu as peur
Tes mains frottent tes bras,
Il va lâcher ton pauvre cœur
Si ton aimé ne revient pas !
Pourtant petite mamie,
Tu sais bien, on te l’a assez dit
Qu’un ange, ça ne meurt pas.