Yeux clos, bouche ouverte, allongé sur le lit,
Tu ne vois mon visage que les larmes ont rougi,
Te voilà parti pour des contrées inexplorées,
Me laissant pauvre pantin, perdu, décontenancé.
La révolte me donne envie de donner des coups,
Sur toi, sur moi, sur n’importe qui et n’importe où.
Ignorée une fois de plus par ton sommeil,
Cherchant désespérément la beauté du soleil.
Mais pour nous il y a longtemps que tout est cendre et mort.
Serrer, serrer les poings toujours de plus en plus forts.
Passer outre le manque de tendresse, d’affection,
Avancer docilement comme un gentil petit pion…
Un jour c’est moi, qui m’envolerai vers mes contrées,
Les étoiles tairont si aussi tu as pleuré.