Te parler me rassure malgré les larmes parfois
J’ai souvent envie d’hurler au ciel ton prénom
Les heures me paraissent d’interminables mois
Comment supportes-tu mon triste abandon ?
Pourquoi le mauvais sort s’acharne t-il sur nous
Qu’ais-je fais de mal pour mériter ces épreuves
Aussitôt relevé, le destin me replace à genoux
Et c’est toi qui subis la souffrance des veuves ?
Je pleure seulement pour toi ma douce Aurélie
Heureusement tu es bien choyée et soutenue
Ne m’en veux pas, je fais tout ma tendre mie
Pour rassembler, de l’avenir les fils si tenus
Je sais qu’un jour proche nous serons ensemble
Et n’ignore pas que tout cela a bien un sens
Ces ennuis, ces retards comme un mauvais décembre
A chaque instant, à toi, je pense…