Quand l’amour fait plus mal que la haine
Les mots espérés te vrillent le cœur
Désespérée en habituée à ceux de la haine
Des paroles aimantes pour de nouveaux pleurs
Qui viennent se briser sur la rouille de tes chaines.
Ressurgissent alors d’autres innombrables peurs
Entre l’envie et ta résignation,
Toutes ces maudites mais si justes rancœurs
Seule, au bord de ton implosion.
Mots d’amitié ou d’amour à peine entre voilés
Qui éclairent ton vieux miroir d’une autre luisance
Tu te reconnais plus, t’ont-ils métamorphosée
Le regard de l’autre n’est pas toujours nuisance…
Nos regards et sourires, nos mots te purifient
Entre dans le soleil avant la fin du jour
Lâche douleur comme inutile crucifix
Il te faut faire rimer espoir avec amour