A l’aube de tes quatre-vingts ans
A l’aube de tes quatre-vingts printemps,
On ne voit pas le poids des ans.
Pourtant les années sont bien là
Même si elles ne paraissent pas.
Très jeune tu as dû travailler
Et pendant de nombreuses années.
Maintenant tu peux te reposer
Et de la vie bien profiter
Tu as élevé cinq enfants,
Ce fut bien dur par moments,
Mais ils ont tous un bon métier,
Pour cela ils font ta fierté.
Tu es grand-père plusieurs fois
Tu es aussi jeune papa
Car quand Jérôme est arrivé,
Tu étais déjà retraité.
Tu as neuf beaux petits-enfants
Qu’ont suivi quelques cheveux blancs.
Tu aimes qu’ils soient près de toi,
Et tous ensemble ils font ta joie.
Marié depuis quarante-huit ans,
Tu n’as pas vu passer le temps.
Pourtant les années sont bien là
Même si elles ne paraissent pas.
Mords dans la vie à pleines dents
Tu as encore beaucoup de temps.
Désormais notre plus grand souhait
C’est dans vingt ans te retrouver.
31.08.2012
J'ai écrit ce poème pour l'anniversaire de mon mari qui était le 13 octobre.