Ma douce fleur cruelle
Ma douce fleur cruelle, ma tendre hirondelle
Sur tes nuages blancs je te sais sensuelle.
Mon cœur comme présent a fait des étincelles
Et mes nuits sans le tiens me semblent bien cruelles.
Où es-tu ! Que fais-tu ! Dis-moi mon hirondelle
Les mots qui s’envolaient vers moi à tire d’aile.
Ne sont plus qu’illusions d’un amour éternel,
Qui s’efface sans bruit comme une ritournelle.
Les portes du printemps se sont fermées sans elle
Et je suis à présent aveuglé, sans modèle.
Celui que nous avions a fui vers le soleil
Et ne vois à présent que tristesse réelle.
Dis-moi pourquoi le soir ? Ne vient plus l’hirondelle
Qui venait par ses mots enchanter mes pastels.
Ou je te dessinais, ma douce jouvencelle
Et que les mots venaient de ta bouche rebelle.
Dis-moi ce soir encore, répond à mon appel
Mon cœur sans toi se meurt, cependant il décèle
Un doux attachement car mes mots s’amoncellent,
Et me laissent un espoir, bien que mon cœur chancelle.
Mais tu me manques tant, ma tendre hirondelle
Que les mots ne sont plus que des pages fidèles
Ou ton cœur et le mien jouaient du violoncelle
Nos âmes s’envolaient, faisant fi des querelles,
Que le monde prêtait à nos pages si belles.
Regarde ! Je suis là, j’attends de tes nouvelles
Ne me laisse pas seul, ma jolie hirondelle,
Redonnes moi l’espoir, amour intemporel.
Le loup 24 mai 2013