Le jour est lourd, le mode est sourd,
Cosmopolite, agitations hétéroclites,
A 100 à l’heure, le cœur se meurt
Rêveuse dans l’âme, souvent je flâne…
La nuit m’attire de ses soupirs,
Le monde s’endort, quand moi j’explore,
Telle une sonde, le temps en pause,
Le jour, la nuit, deux univers,
L’un pour les vers, l’autre pour la vie,
Pas l’un sans l’autre ; Sans l’un pas de vie…
Un équilibre qui se complique…Une colique,
Au quotidien, prendre ces chemins,
Parallèles, mais pourtant joints…
Mes émotions, comme les saisons,
Guident ma plume…Lourde comme l’enclume,
Moral de plomb, voyage trop long,
Plus léger est le mal, pour une vie moins banale :
On le mets en mots…Thérapie, poésie-placebo,
L’écriture qui libère de ce monde délétère…
Un moyen de s’évader pour pouvoir supporter
La mort, triste destin, qui nous laisse orphelin...