Première matinale pour Aurélie

Imagine-toi dans une contrée déserte
Blottie dans mes bras, joue contre joue
Un lieu où domine la couleur verte
Avec le ciel bleu au-dessus de nous

Une longue étreinte sans rien se dire
Laissons nos cœurs s’imaginer à leur envie
Les plus beaux mots, les plus tendres sourires
Enfin ensemble ma douce Aurélie

L’un contre l’autre pour une éternité
Signons ce tendre bail d’amour
Aimons-nous enfin à perpétuité
Et vivons-le au jour le jour

  

c beau

Seconde matinale

Tes longs cheveux dans le vent
Comme une traine de comète
Caressent ma joue furtivement
Ajoutant au décor un air de fête

Sur cette plage déserte et sauvage
Dessinons du bout de nos doigts unis
Sur le sable vierge de ce rivage
Ce que sera notre longue vie

Soyons maitres de nos destins
Avenir, on te prend au corps à corps
Pour que chaque jour soit un festin
Et que sans cesse, on en redemande encore

Troisième matinale (pour Aurélie)

Écoutons nos cœurs tumultueux se parler
Ils ont tant de mots non-dits et ignorés
Laissons sourire nos yeux à plein éclat
Ignorons ces haines qui tombent à plat

Dans la brume matinale de ce jour d’été
Serrons-nous pour nous réchauffer
La tendresse est le plus doux drap
Quand l’amour devient le plus bel appât

Regardons tendrement l’astre se lever
Avec la chaleur de ses premières clartés
Nuit et jour, éternel et divin combat
Ma mie reste ainsi dans mes bras

Quelle belle et adorable déclaration !

Quatrième matinale

Ma mie, assis aux bords du monde
Comme sur la margelle d’un puits
Assistons à l’endiablée et folle ronde
De cette douce tombée de nuit

Vois dans les ombres secrètes
Les amants se cherchant discrètement
Roméo allant rejoindre sa Lutèce
Sous la lune qui veille tendrement

La nuit se voile d’ombres d’amours
Que chassera à l’aurore  le soleil
Comme un jeu qui dure depuis toujours
Reste contre moi ma tendre Aureil.

merci pour elle

   

Vu la qualité de l'écriture, nul doute qu'elle va apprécier.

Cinquième matinale

Le vent se joue de tes longs cheveux
Et la douce lumière de tes reflets
D’ombres et d’éclairs comme un jeu
J’en saisis tout de suite l’intérêt

Te voila fée, te voila reine, te voila déesse
Au grès d’Éole et du soleil
Dans le silence j’admire ma prophétesse
Et toi, tu te noies dans le sommeil

Bientôt tu te réveilleras
Cherchant ma main pour se rassurer
Ne t’inquiète surtout pas
Je serai allongé à ton côté

Sixième matinale

Petit lutin je me glisse en toi
Pour t’insuffler la force de te battre
Pour recouvrir la saveur des joies
T’armer pour combattre

Toujours présent invisible à tes côtés
Toi ma muse que j’adore en silence
Laisse-moi être ton elfe ou ton farfadet
Et supporte patiemment ma présence

Je te donnerai l’envie de guérir
D’oublier toutes tes douleurs
Je redessinerai ton sourire
Pour qu’enfin revienne ton bonheur

Septième matinale

L’aube du septième jour
Se lève sur notre jardin d’amour
Lumière indécise entre chien et loup
Laissant imaginer les rêves les plus fous

On veut faire rimer amour et toujours
Rester là isolés au fond de sa tour
Loin des haineux et des jaloux
Serrés joue contre joue

Laissons ce monde qui court
Faisons en rapidement le détour
Seuls tous les deux retrouvons-nous
Avec nos amis, loin de cette boue…

Elle sera heureuse de te lire   

Huitième matinale

Assis au bord d’une source naturelle
Attentifs à son doux murmure cristallin
La plénitude remplace l’humeur rebelle
Et nous mue en fée et lutin

On écoute les mille bruits de dame nature
Herbes bruissant ou cimes murmurant
Perdus à l’orée de la foret et des pâtures
Écoutant le chant de l’eau et du vent

Se nourrir calmement de leur musique
Il faut si peu de chose pour notre bonheur
Abandonnant toute pensée nostalgique
Laissons vagabonder nos cœurs…

oreille a un manque de globules mais comme d'habitude, nous l’entourons de tout notre amour.

   

Neuvième matinale

Et si l’on faisait un pied de nez au destin
Que l’on brave ses limites et ses frontières
Sans faire de résonance, un beau matin
Sous une plume un tantinet altière

Rejoignons-nous par la force de la pensée
Et partons errer dans des contrées idylliques
Nous avons tant de plaies à panser
Tant de blessures volcaniques

Que nos mains soient des baumes
Nos mots remèdes et pommades
Construisons enfin notre royaume
Et oublions toutes nos tornades !!!

Je t’imagine sur ton lit blanc dans cet hôpital
Tu approches doucement de la guérison
A force de te battre contre le mal
Et je suis là impuissant, perdant la raison

Pourtant je reste fort et garde le moral
Pour t’encourager contre l’anémie
Mais que ton absence nous fait mal
Ma tendre et douce Aurélie

Dans quelques jours on n’en parlera plus
Tu reviendras parmi nous
On ne se quittera plus
Même si on doit vivre comme des fous

Courage amour.

Onzième matinale

Ma mie, ne soyons pas avares de nos efforts
Continuons d’alléger les peines et douleurs autour de nous
Œuvrons et surtout soyons très forts
N’ayons pas peur d’affronter famines et boues

Les enfants de Somalie pleurent de faim
Un peu partout des gens souffrent de maladies
Ils vivent au jour le jour sans lendemain
Beaucoup n’ont plus qu’une étincelle de vie

Tu sais comme moi que seule la bonne volonté
La haine de l’injustice, peuvent vaincre beaucoup de fléaux
Pense à tous ces enfants qui sont abandonnés
Même si nous sommes que des humains et non pas des héros !

Douzième matinale (pour Aurélie)

Aujourd’hui je croise mes doigts
Pour qu’enfin tu sortes de l’hôpital
Que tu puisses retrouver ton toit
Et oublier ce qui t’a fait mal

Je sais que tu l’espères toi aussi
Pour qu’on puisse se retrouver
Reprendre tes habitudes et voir tes amis
Comme si rien ne c’était passé

Serre tes doigts avec moi
Juste pour conjurer le mauvais sort
Retrouvons tous nos émois
Et nos je t’aime encore !

Treizième matinale (pour Aurélie)

Ce matin, je suis aux aguets
As-tu quitté ton petit lit blanc
Bloqué devant mon écran muet
Déterminé je t’attends

Au pire ce n’est qu’une question de jours
Mais ceux sans toi sont tellement longs
Qu’il m’arrive de sentir monter les larmes, amour
Pourtant je garde le moral et la raison

Je sais bien qu’on va se retrouver
Que tu es triste au fond de toi
Amour laisse-moi te l’avouer
Je t’ai toujours aimé avec émoi.

Quatorzième  matinale (pour Aurélie)

Toujours pas de nouvelle de toi
M’as-tu simplement oublié ?
As-tu déchu définitivement ton roi
De ton absence dois-je me contenter ?

Les jours se succèdent mornes et stériles
Le matin, les larmes me surprennent
Tout autour de moi est devenu futile
Que faut-il que je comprenne ?

J’ai mal au cœur et à l’âme
Les journées sont éternité
La vie a mis son blâme
Sur nos belles journée

Ce matin, j’ai le visage couleur de deuil
J’erre chez moi surveillant l’écran
Parfois je tremble comme feuille
Mais toujours je t’attends

Quinzième matinale

Internet, courrier du cœur, nous joue
Souvent des coups dont on se passerait bien
Séparant souvent quelques heures ou jours le nous
Pour un je, solitaire et sans lien

Avant on attendait le facteur et certaines lettres
On le guettait patiemment chaque matin
On lui faisait même fête
Lorsqu’il franchissait la porte du jardin

Les lettres d’amour n’arrivent plus sous cette forme
Plus d’enveloppe décorée de doux baisers
Avec mails et messagerie, c’est devenu uniforme
Incertitudes du progrès et d’internet

  

Seizième matinale (pour Aurélie)

Je languis d’avoir de tes nouvelles
Et maudit internet de son faible soutien
Mais je te sais en bonnes mains ma belle
Je sais qu’il ne t’arrivera rien

Alors j’occupe le temps plutôt que me morfondre
Je vais au bord de mer, m’y fais un bon diner
Parfois, tout seul, je me gronde
De faire semblant de ne pas y penser

Tu es toujours au fond de mon cœur
A chaque instant, présente
Cela suffit à mon bonheur
Même si je souffre de ton absence

Après tous ces poèmes écrits avec amour pour Aurélie, comment pourrait-elle ne pas être ravie et heureuse.