C’est la brousse devant moi,
Épaisse et sombre
C’est la jungle dans le froid
Des animaux dans l’ombre.
Impossible de voir les serpents
Les bagheras, les lions noirs
Pourtant ils sont là je les sens
Dans mon silence de désespoir.
J’ai peur de tout ce qui fait vos riens
Je pleure sur une absence ou la non-présence
Vous croyez que j’ai tout de bien
Pour vous j’ai de la chance
Mon être entier est en souffrance
De me sentir marginale et reclus
Dans ma jungle épaisse et danse
Là ou toute seule je suis perdue.