Tu étais mon grand frère

Tu étais mon grand frère

Tu étais mon grand frère, et moi je t’adorais,
Et comme notre père, tu n’étais que bonté.
Né juste avant la guerre, tu n’as pas eu la joie,
D’avoir pendant six ans, ce père auprès de toi.
Lorsqu’il est revenu, tu étais déjà grand,
Moi je suis arrivée au début du printemps.
Malgré sept ans d’écart, nous étions très unis,
On s’entendait très bien, tu étais trop gentil.
Quand des années plus tard, la petite sœur est née,
Tu étais très content, et tu la défendais.
Devenu beau jeune homme, tu appris un métier,
Et puis pour l’Algérie, tu as dû t’envoler.
Il y avait la guerre et j’ai souvent tremblé
Lorsque à la radio, des morts on nous parlait.
Après vingt-quatre mois, enfin tu es rentré,
J’étais vraiment heureuse et surtout soulagée.
Loin de notre maison plus tard tu es parti,
Pour fonder la famille dont tu avais envie
Tu étais loin de nous, on se voyait trop peu,
Mais lors des retrouvailles, nous étions très heureux.
Tu n’as pas eu de chance, ton foyer s’est brisé,
Tu as beaucoup souffert, ton cœur fut dévasté
Heureusement ta fille était auprès de toi,
Tu étais tout pour elle, elle était tout pour toi.
Puis la vie a repris, et pendant les vacances
Tu venais voir maman et pour nous quelle chance
De pouvoir discuter, passer de bons moments
Comme à l’époque où nous étions encore enfants.
Lorsque la maladie est venue te frapper
Tu as su faire face, tu as su t’accrocher
Tu me disais toujours que tout allait très bien
Je faisais semblant d’ y croire, mais il n’en était rien.
Puis vint le jour où tu n’as plus pu voyager
Alors par téléphone, on s’est beaucoup parlé.
Les années ont passé, ton cas s’est aggravé,
Malgré les traitements, ton cœur s’est arrêté.
Tu viens de nous quitter, et ma peine est immense
Comme il va être lourd à porter ce silence.
Tu es parti trop tôt et tu vas me manquer,
Tu étais mon grand frère, et moi je t’adorais.

8.03.2015

Dédié à mon frère décédé le 5 mars

Le plus grand malheur frappe toujours par la mort et tu n'es décidément pas épargnée.
Je t'aime ma mamounette et je suis désolée de ne pouvoir faire plus que de prier.
Accroche toi; courage et toute ma tendresse.

plus on avance en age plus on voit les proches partir

La vie est injuste, la mort tout autant et seules les larmes font un peu de bien. Courage si tu le peux, nous on partage ta douleur.

Merci ma princesse , ma petite Aurélie et Pavot pour vos gentils messages. L'absence est très difficile , et seul le temps pourra apaiser ma peine . Je garde le souvenir de sa joie de vivre et de son amour pour la famille car je sais qu'il n'aurait pas voulu que je sois triste.
Merci encore à vous trois.

quand le sors s'acharne

bien sur la mort est triste, il faudrait se souvenir des bons moments pour supporter un peu le manque.

de tout coeur avec toi encore une fois ma chère gigi

En tous cas tu devais bcp l'aimer pour le décrire comme ça.
Condoléances.

c'est vraiment un très bel éloge à ce frère disparu trop tôt et trop vite hélas, tu as toute mon amitié
le loup

Un très bel hommage que tu offres à se frère disparu, on sent tout l'amour que vous partagiez à travers tes mots, le temps fera son oeuvre et il ne restera que les bons souvenirs qui te feront sourire à nouveau. Courage !