J'ai tant serré ton corps en mes nuits solitaires,
J'ai tant rêvé ta peau, tes lèvres, ton parfum,
J'ai guetté tes soupirs d'inlassable guerrière,
J'ai attendu ta main presque jusqu'au matin.
J'ai rêvé, trop rêvé, à nos nuits polissonnes,
Bien trop imaginé le goût de tes baisers,
J'ai dormi dans tes bras jusqu'à l'aube friponne,
blotti contre ton sein à m'en émerveiller.
J'ai rêvé, tant rêvé, mais le réveil sonne,
La nuit s'en est allée très loin de tes baisers,
Je retourne à ma vie de gentille personne,
Le rêve était trop beau, il s'est évaporé.