Le fond de tes yeux s’embue de larmes
Lorsque tu aperçois sa photo sur la toile
Comment ne pas tomber sous le charme
Sur vos promesses le sort a posé un voile
Tu l’attends tout en fuyant les miroirs
Car le temps fait de toi un vieillard
En sculptant les rides de désespoir
Passent les heures il se fait de plus en plus tard
Tes mots d’amour, tu les gardes en toi
Ne pas en rajouter à ses propres souffrances
A coup de résignations, tu as tué ton moi
L’amour platonique t’offre une délivrance
Tu en perds le sommeil, le moral et l’espoir
Ce qu’il te reste de vie, tu n’y penses plus
En toi se confondent la nuit, le matin et le soir
Dans un complet brouillard, tu erres en intrus
Combien de temps vas-tu tenir encore
Avant de sombrer sans doute dans la folie
Que ton esprit s’éparpille loin de ton corps
Tant te manque ta douce mie ?