Il m’arrive parfois de murmurer ton prénom
Et de discourir comme si tu étais là, proche
Dans mon silence je hurle à pleins poumons
A m’en noyer dans tes yeux d’eau de roche
Je maudis ce temps qui me semble détraqué
Ces heures qui passent inlassables et tristes
Si loin, sur ta photo, mon regard est braqué
Dans mon âme, seuls tes tendres traits subsistes
Ce fieffé Cupidon a tiré droit son jet
Une flèche en plein cœur si troublante
Que j’en ai perdu mon premier verset
Qui voulait que je n’aie plus d’amante
Lors me voila devenu vil pleurnichard
A en souhaiter que les journées défilent
Hélas Cupidon est un fort vieux renard
Aimant que les doux amoureux se bilent