Mésaise

Mésaise

Une chaumière dénudée de toute beauté.
L’extase indéterminée, un moment inopportun.
Et me voilà seul de toute joie céleste.
Je suis moribond, chancelant, aveugle.

J’entends l’ami qui me réconforte paisiblement.
Son piano m’enveloppe d’un enchantement.
Malgré cela, un intérieur silencieux, inanimé.
Un cœur lourd, une vie médiocre.

Tout s’éteint dans un noir chancelant.
Pourquoi vivre inlassablement, terriblement?
Épave sans égard à mes sentiments.
Un mendigot piétinant d’espoir.

André, épervier.

une souffrance que l'on ressent bien au travers de tes mots

j'avoue que tes mots font peur par leur mal être
belle poésie

C'est vrai qu'il y a de la souffrance, les mots sont durs espérant vivement
une certaine délivrance.

Pavot rouge & Feline love, heureux de vos commentaires.

André, épervier.

on imagine bien ce triste tableau

Lourds ces mots qui en disent long. Je vous souhaite le retour du soleil dans votre vie.