Sentier.

Le ciel étend sa houppelande
Et Phébus attise ses feux,
Des formes naissent sur la lande,
Comme extirpées de leurs enfeus.

Et des rivières de diamants
Ruissellent sur les herbes vertes
Qui dansent doucement aux vents,
Et sous les portes entrouvertes

L'aurore pourchasse la nuit.
La nature conquiert ses formes
Pour effacer tout mon ennui
Causé par mes pensées difformes.

Au loin défile l'horizon,
Où se boursouffle la colline
Et point le toit de ma maison
Que la pierre lause patine.

Petit sentier guide mes pas
S'acheminant vers ma demeure
Où mes souvenirs du trépas
S'effacent comme une gageüre.

Capricorne, le 03/11/22

Bonjour José, je suis heureuse de te retrouver et espère que tu vas mieux.
Un immense bravo pour ce magnifique poème. J'ai adoré le lire et le relire tellement c'est beau.
Bisou amical

Bonjour capricorne, ton texte me fait penser au dessin d'enfant d'où un long chemin part d'une maison
bravo pour tous les détails.

C'est du haut niveau capricorne

je suis heureux de vous revoir, quel courage!
oui ça me rappelle la maison de ma grand ma au bout du sinueux chemin

merci pour ce joli partage poétique