Tes bras entourent ma douleur maigrelette,
Nue de sens et de belles promesses,
Alors que tes yeux pâlissent, interceptent :
Que de terreur en mes pleurs! J’ess…
J’essaie de parler, mais mes mots se glacent,
Mes yeux s’étouffent par milliers de spasmes,
Tes mains ne comprennent plus la disgrâce,
De mon âme en entier, criant son asthme.
Les gestes sont ridicules, je gesticule, âpre,
Des mots qui ne sont que du brouillon :
Mon âme sale n’a jamais été mise au propre,
Ton cœur dès lors s’envole, mon rejeton.
Tu as eu peur de ma silhouette,
Qui a vacillé trop souvent vers tes pleurs,
Tu es parti sans me laisser, à l’aveuglette,
Le temps de t’extirper de mes peurs.