Noire fin ?

Noire fin ?

Le jour point sur cette étrange forêt,
Magique féerie, incroyable besace
Où s’entrelace végétaux discrets,
Séculaires murs et aciers sans grâce.
Je découvre ce monde susnommé
Au sein duquel croît et se prélasse
La réalité d’une blanche roseraie.

J’hume et exalte le doux parfum,
Divin nectar qui vous transporte zélé
Au creux d’une vague fortunée sans fin.
Pourtant, je ressens le regard insisté
D’un intactile prédateur que je crains.
Il m’épie non loin de ce lieu serein.
Son ombre, déjà, ternit ma félicité.

Soudain, je réalise que ce monstre pâle
S’apprêtent à resserrer ses crocs acérés
Sur mon Eden, mon tant convoité Graal.
Cueille-je quelques pures fleurs avec vélocité
Que je place dans ce réceptacle de métal
Pour que survive, à travers les âges éloignés,
Une trace immortelle d’un bonheur nival.

Je cours, m’enfuis dehors de la futaie,
De ce paradis dont je suis devenu intrus.
Mes jambes me sont pesantes; je suis lassé.
L’indiscernable bête obscure mainte fois vue
Se rapproche. Ressens-je son haleine gâtée.
Ébranlé, je chois. Guère loin elle n’est plus.
Me surplombant, son cri j’entends apeurer...
Vais-je subir dès lors son châtiment incongru ?

Grégou

Il y a de nombreux enjambements volontaires qui peuvent désorientés lors d'une première lecture...En espérant que cela ne gêne pas trop.

Messages : 422 Date d'inscription : 06/08/2008 Age : 38

Noire fin :

Une fin Noire éclairante, voilà un oxymore, Grégou, Réel !
Cette Noire fin est dramatique et pathétique Mais surtout du vocabulaire et des tournures dure à comprendre pour moi juste "Apprenti Poète", un petit commentaire STP, pour mieux te déguster !

Very Happy

Yahya, Grégou est mon Professeur ! amour

? ? je ressens bien la terreur en cette forêt mais je visualise mal la scène

Souvent le paradis est singé et nous y croyons jusqu'au jour où effectivement on pense mourir du mal que nous ressentons.
Mais grégou, bien souvent un jardin en cache un autre et pas tous contiennent des revers qui laissent des plaies béantes.
amour

Messages : 1945 Date d'inscription : 08/04/2008 Age : 78 Localisation : Québec

Bonjour Grégou, il est sublime ton poème dans son écriture je vais le relire. À bientôt. Okana tendresse... sun

Je cours, m’enfuis dehors de la futaie,
De ce paradis dont je suis devenu intrus.
Mes jambes me sont pesantes; je suis lassé.
L’indiscernable bête obscure mainte fois vue
Se rapproche. Ressens-je son haleine gâtée.
Ébranlé, je chois. Guère loin elle n’est plus.
Me surplombant, son cri j’entends apeurer...
Vais-je subir dès lors son châtiment incongru ?

Je suis très étonné de votre engouement ! Mais un grand merci pour vos compliments ! Ça me fait plaisir ! cheers

Après relecture, je ne suis pas satisfait du résultat...trop alambiqué, trop bizarre aussi à la demande yahya je vais tenter de disperser les brumes.

Il s'agit tout simplement de quelqu'un qui a pu trouver le bonheur au travers d'une clairière habitée par une roseraie blanche (amour pur) noyé dans l'enfer vert. Mais les bois sont habités par une bête qui n'entend voire un étranger fouler ses terres. Alors le voyant s'approcher, je quitte la roseraie et quitte à vive allure l'endroit emportant n mon coeur le bonheur que j'ai rencontré. Arrive hélas le moment où épuisé je m'effondre. ET je vois déjà poindre le museau d ela bête qui n'a pas abandonné sa traque...que va-t-il m'arriver ? Aujourd'hui je connais la réponse...

Messages : 163 Date d'inscription : 16/09/2008 Localisation : suisse

Je le relis plusieurs fois et j'arrive chaque fois au même conclusion.
les serpent se morde entre eux alors abrite toi et attends que ton serpent se fasse mordre sun

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