L’âme des poètes.
Elle chante en se perdant au fond des nues
D’amour ou d’espoir ses mots deviennent étoiles
Et tandis que l’univers entier doucement mue
Le vent de rimes gonfle les voiles
Elle s’invite à votre table, comme une muse
Et la fébrilité se saisit de vos fines mains
Dans le cœur de chacun joue une cornemuse
Long appel à de magiques lendemains
Modestes ou divins, de larmes ou de sang
Ces mots qui émanent de votre vous
Et qui se couchent, graciles, sur ce drap blanc
Viennent hanter chacun de nous…
Amis, pardonnez-moi ces quelques vers
Mais tant qu’âmes poétesses parcourront l’univers
Le printemps succédera aux interminables hivers
Par delà montagnes et mers
Un cri de joie comme chant d’aurore.