Je répondrai selon ma perception des choses et non forcément la réponse juste à ta question.
A partir d'un certain age mental, l'être humain apprend une sagesse de restriction.
Un age d'ailleurs que je nommerai plutôt d'ingrat car c'est à partir de là, qu'il oublie qu'il a été lui aussi un enfant, ou un ado.
C'est aussi à mes yeux votre période glacière > où tout doit bien être en ordre comme dans un congélateur à tiroirs.<
Vous appelez ça aussi être rangé ou peu importe! C’est l'age qui n'a plus d'age, l'age où il n'y a plus de regard avec d'autres personnes de votre même age.
Pour ce qui est des
jeunes en souffrances , je pense que cette période a toujours existé mais qu'elle se découvrait différemment.
Certains touchent au shit ou à l'herbe pour parler » à la sage », d'autres ont besoin d'une canette pour avoir l'impression d'avoir le droit de s'amuser......
Je pense, que non, les jeunes que nous sommes, ne souffrons pas plus que vous, mais nous sommes encore neufs et il faut toujours savoir trouver une place à un objet neuf dans une galerie d'antiquités.
Waw comme je l’aime ma phrase ! Rappelez moi de la ressortir à l’occasion :p
A votre niveau, "on" se classe et identifie notre personnalité à des rangs.
Le rang des gagnants, le rang des perdants, le rang des parvenus le rang des rangés….
Cette jeunesse qui vous inquiète d'après ce que vous dites cherche d'abord à être (exister) et à trouver une place parmi toutes les espèces existantes ou crées pour la cause.
Sans honte, sans tricherie envers les autres et mêmes si une jeune personne se teste goth par exemple, elle ne craint pas de faire un autre pas ailleurs pour savoir ce qui lui est le mieux adapter.
Ouf! Je m'applique à vous répondre! Je fais au moins neuf fautes à la ligne!
La phrase> jeunesse qui ne s'est pas encore trouvée< je ne la cantonne pas à un age minimal ou maximal.
Il se peut très bien que par le fait d'avoir du grandir trop vite ou d'autres raisons, cette personne commence sa recherche très tard.
C'est celui vous savez ? Que vous "classez" dans le rang anti-social (un mot qui mériterait un débat à lui tout seul) comme les chômeurs, les voleurs, les shootés, les assistés…
Par conclusion pour ce soir car je ne refuse pas le débat, mais je suis fatiguée, je vous dirai:
Laissez nous souffrir, laissez nous surtout et c'est le plus important, le dire de quelques façons que ce soient.
Et acceptez cette souffrance comme un sentiment normal vu ce que vous et vos parents avant vous avez fait de notre monde.