O délices partis vers des lieux infinis
Perdus en voletant d’indociles carrefours
Vous seuls sabrez victoires de conquêtes ennemies
Tapant, criant, chantant dans un silence sourd.
Vous fûtes il est vrai, quelques instants divins,
Faisant arquer ma peau en des harpes conquises
Libérant de mes corps, arpège cristallin
Aux solfèges crées par une âme soumise
Qui ne voyait en vous que fêtes, amours et bals.
Rêveries en foulées au doux parfum d’éther
Pavage écartelé infini décimal
Où donc est mon zéro oublié quelques hier ?
Je compte par des rides les fautes entassées,
Quelques pinces aux lèvres, coupables de folie
Encore un peu de fièvre des rythmes endiablés,
Et d’innombrables rêves que je vous ai promis.