C’était notre âge, c’était trop loin,
C’était parce qu’on n’entendait pas nos voix.
C’est le destin qui a marqué la fin,
C’est tout le monde contre notre histoire.
Mais malgré tout ça j’ai toujours la foi
Qui me crie au fond de moi
: « S’il te plait ne lâches pas
Il faut que tu crois...
Faut que tu y crois ».
Ma foi m’a dit
Que tu peux prendre un train dans tes rêves.
Il t’attend à la gare de la vie irréelle.
Là tu me suivras jusqu’au bout de la Terre
Et si les yeux nous fermerons,
Nous nous retrouverons dans l’univers,
Endormis sur une comète,
Sur une planète à nous secrète.
Quand je regarde la lune
Je me demande si c’est la même
Que toi, tu vois briller dans le ciel.
Qui sait si tu penses à ton hirondelle
Pour toi elle volerait au-delà de la mer
Pour toi elle effacerait l’hiver
Pour toi elle changerait le monde à l’envers
Elle souffrirait en se prenant tes peines
Pour toi elle ne saurait plus que faire.
Dans un cadre qui a la forme d’un cœur
Je voyais l’âge de mon bonheur
Où je croyais aux fées joyeuses
Où je peignais la vie en rose
Où rien n’était affreux...
C’était mon enfance heureuse.
Mais puis, tout à coup, j’ai grandie
J’ai vu tous mes châteaux vieillir
J’ai vu souvent mon sourire s’enfuir
J’ai vu beaucoup de gens souffrir
J’ai vu ma force mourir...
J’ai vu notre amour finir.
J'aiLeCoeurFrançais