A la dérive. >> (des rives).

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Allongée sur le radeau souvenirs de tes mots
Sombrant au néant sans gilet de sauvetage
Mes doigts, ma vie se raccrochant à ton ramage
A peine si j’entends le pépiement des oiseaux.

Alors la peine arrachant de multiples lambeaux
Tout mon être ne devient que de chair et de sang,
La mélodie des cieux devient éclairs lancinants
Le plus beau des blues est trompette de Jéricho.

Tu m’emportais loin en féerique voyage,
Mais le temps se servant de très violents naufrages.
Je ne pourrai goûter la tendresse de ta peau.

Que restera t-il de beau dans le prochain printemps ?
Si ce n’est qu’une voix beaucoup trop loin maintenant.
Se mouvant dans les limbes d’un désespoir d’ado.

A la dérive. >> (des rives). Altermindjn7

A la dérive. >> (des rives). Altermindjn7

Ton texte est magnifique mais tellement triste.
Je sais combien ton amie te manque et je suis persuadée que bientôt tu auras le plaisir d'être de nouveau en contact avec elle.
Je te fais plein de bisous. Mamounette A la dérive. >> (des rives). 614822

Messages : 422 Date d'inscription : 06/08/2008 Age : 38

Moi j'ai un Ami réelle, il s'appelle Benjamin, à chaque fois que je le quitte après une rencontre je ressens comme une fraternité, j'ai hate de le revoir !

Very Happy

Messages : 1131 Date d'inscription : 24/04/2008 Age : 83

Oui que de tristesse comme tous les beaux chants.

Remarquable sonnet de treize pieds, merci pour cet envoi.

Poème très émouvant !
Poème mélancolique flottant sur un lac d'eau amère.

J'ai un souci de compréhension, en fait c'est la transition que je ne trouve pas très correcte
"... à ton ramage A peine si j’entends ..."

J'adore l'image suivante :
"Le plus beau des blues est trompette de Jéricho."

Dernière chose à propos de la chute :
Elle est touchante néanmoins plus facile à dire qu'à faire je n'aurai pas employé "désespoir d'ado" parce que cela jure avec la tonalité globale de l'ode !

En tout cas, ton poème ne m'a pas laissé indifférent

amour

Messages : 100 Date d'inscription : 07/08/2008

A cause du com de grégou j'ai relu et j'ai compris que "sa" voix te manque et que le ramage c'est sa voix.
Si votre ramage se rapporte à votre plumage.La leçon vaut bien un fromage sans doute.

Un(e) ami(e)qui disparait laisse toujours un grand vide

cette amie n'a pas disparu, elle est peut-être un peu inconsciente du désespoir que génère son silence. Crainte ou renoncement ?
Shangaan

Messages : 264 Date d'inscription : 17/05/2008

Tonyves a écrit:: Un(e) ami(e)qui disparait laisse toujours un grand vide

Un vide IMMENSE plutôt et impossible à combler et je comprends tout de ce que Lilo a voulu faire ressentir.

oui il y'a pas d'amitié veritable plus que celui des petits enfants
j'ai aimé ce poème si mignon et melancolique qu'il est
A la dérive. >> (des rives). 951328658

Messages : 1945 Date d'inscription : 08/04/2008 Age : 78 Localisation : Québec

Pour ce magnifique sonnet, une amie c'est beaucoup mais si elle disparait c'est que la vie lui a ouvert de nouveaux chemins. Cette amie peut-être aussi un animal, une tortue où un chat. L'amité est infinie..Bravo pour te douce plume..Ta Okana qui t'aime... j'adore

Grégou a écrit:: Poème très émouvant !
Poème mélancolique flottant sur un lac d'eau amère.

J'ai un souci de compréhension, en fait c'est la transition que je ne trouve pas très correcte
"... à ton ramage A peine si j’entends ..."

J'adore l'image suivante :
"Le plus beau des blues est trompette de Jéricho."

Dernière chose à propos de la chute :
Elle est touchante néanmoins plus facile à dire qu'à faire je n'aurai pas employé "désespoir d'ado" parce que cela jure avec la tonalité globale de l'ode !

En tout cas, ton poème ne m'a pas laissé indifférent

En fait je n'ai connu que sa voix hormis nos msn et mp échangés, il y avait le contact téléphonique à cette époque.

et pourquoi désespoir d'ados?
parce qu'enfants ou ados on croit tout.

Messages : 422 Date d'inscription : 06/08/2008 Age : 38

L'Amitié est mensongère, rancuniere, putain,...etc

Nous sommes dans un monde de Compétition bordel non de solidarité ! Combien de SDF, combien de coeurs brisés, combien de déchirures encore et encore... !

Laissez donc tranquile chacun !

» Ma dérive en rives.
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» Sur les rives de la nuit
» Entre deux rives