Retour de manivelle
Il y a quelques temps fier comme un bar tabac
Euh pardon ce n’est pas ça « comme un Artaban »
Je me moquais alors d’une copine en vrac
Qui s’était abîmée son quinquin, désolant !!
Et comble d’ironie j’avais sitôt narré
En un très beau poème ses tout petits ennuis.
Mais voilà qu’aujourd’hui, me voici bien puni
Et dans ces quelques vers, je vais donc vous conter.
Voilà le loup hurlant par une soif pressée
Qui de sa fière allure s’en va potron-minet
Descendre à la cave chercher à déguster
Quelques petits flacons pour se désaltérer.
Mais voici tout à coup, qu’à la première marche
Par ses damnées pantoufles, il se sent emporté
Et le voici glissant en bas de l’escalier
Jurant et maudissant ces marches escarpées.
Voici donc notre loup en bas de l’escalier
Agonisant soudain et cherchant une main
Simplement pour l’aider, ses pattes à redresser
Mais personne n’entend, sa voix dans ce doux coin.
Pensez il est bien seul dans sa grande maison
Pas le moindre voisin qui ne l’entende hurler
Pensez vous qu’un loup crie, les fusils sont chargés !!
Ainsi donc dans ce cas, faut taire sa raison.
Après moult efforts, j’arrive à m’élever
Regardant ma pantoufle en haut de l’escalier
Soudain d’un air rageur lui dit tu vas payer
Ton forfait finira droit dans la cheminée.
Tout ceci étant dit le lendemain matin
Je me présente alors devant le médecin
Il me dit goguenard votre doigt est cassé
Non non pas le petit orteil, pas le néné
Non non ! dit le docteur faut vous radiographier
Car vous avez mon cher votre orteil qu’est cassé.
Ce n’est pas le plus petit vous l’avez deviné
Mais bien le gros orteil que vous avez brisé.
Foi d’un loup qui se moque de la pauvre Carla
Quand elle avait glissé et cassé son quinquin
Mais le loup s’est puni, voulant boire bon vin
Et la prochaine fois, ne se moquera pas.
C’est ainsi que s’achève une histoire bien sotte
Et que ce loup farceur fier de ses moqueries
Dans sa cave aimée lamentablement a fini
Cela lui a servi puisqu’il en paie la note
Mouarf signé le loup 27.10.08