Je t'aime et pourtant je ne pose
Aucun regard concupiscent
Sur ton corps nu quand il repose
Entre mes bras en gémissant.
Tu m'aimes c'est une évidence
Et tu rayonnes de bonheur
Quand esquissant un pas de danse
Je te serre contre mon coeur.
Je t'aime et mon corps reste sage
Quand ta bouche vient essaimer
Sur mes lèvres ton doux message
Et conjuguer le verbe aimer.
Tu m'aimes, tes yeux me le chantent
Nos coeurs battent à l'unisson
Mais tes doux sourires m'enchantent
Sans me donner le grand frisson.
Et quand près de moi tu t'endors
Je ne puis que m'émerveiller
En contemplant tes boucles d'or
Auréolant ton oreiller.
Mais il va me falloir attendre
Quelques mois avant de savoir
Si ce rêve d'un amour tendre
J'ai raison de le concevoir.
Car tu viens, tu vas bientôt naître
Mais personne ne me défend
D'aimer avant de le connaître
Mon neuvième petit-enfant.
De toute mon âme j'espère
Encor cela réaliser
Avant que mon coeur de grand-père
La mort vienne paralyser.
Adn. 14.11.2008