Alex avait reçu un soir dans une rue
Un beau coup de « surin », alors à l'hôpital
On lui posa des drains afin que s'évacue
La « sanie » et le pus, ce qui est capital.
Et passèrent les jours, passèrent les semaines
La plaie rétrécissait un peu plus chaque jour.
Mary s'émerveillait devant le phénomène
De cette guérison lui rendant son amour.
Enfin il leur parvint une bonne nouvelle
La police avait pris cet affreux malandrin
Qui fut tôt condamné à casser des gravelles.
Le lendemain Mary revit Alex sans drains.
Il y avait bien là de quoi faire un poème
Je l'ai écrit pour vous et puis aussi pour eux,
Afin qu'eux, comme vous, sachent que je les aime
Les jeux de mots idiots, dont je suis amoureux !
Adn 11.02.2009