Quand le monde s’arrête,
Que l’existence n’est plus à sa fenêtre
On voit l’esprit en fête
Le moi prenant conscience de ce qu’est l’être
Quand les autres disparaissent
Qu’au dehors le silence mène sa messe
Que l’âme s’accorde une caresse
La vie et la mort se fiancent dans l’ivresse
Ce moment n’est beau que parce qu’il s’arrête
Heureusement un écho, fait qu’il cesse
Et l’instant retrouve la peau qui le projette
Un foisonnement de mots sa liesse