Rêves fous…

J'adore ta poésie avec des émotions que je ressens, je pense comme toi et je veux y croire jusqu'à mon dernier jour...Merci. Nicole tendresse...


De voir se répandre l’amour
Sur une terre réhabilitée
Sans profiteur, sans vautour
Voir mourir enfin la vanité
Et s’élever des chants d’aurores
A la seule joie de vivre
Dans de nouveaux décors
Sans courir pour survivre

Et s’il cela vous semble l’utopie
D’un vieux rêveur, d’un pauvre fou
En quête d’une nouvelle vie
Que l’on me torde le cou
Je crois en notre fière jeunesse
Qui en relais, retrousse ses manches
Sur des bras plein de hardiesse
Et de la vigueur dans les hanches…

Je suis bien conscient de la longueur de mes textes, veuillez m'en pardonner mais je crois être en pleine mutation. Il y a trop d'horreurs dans ce monde...

Si les écrire pouvaient affacer les horreurs!

t'inquiète papa...

Ne crains pas la longueur de tes textes, celui-ci est tellement poignant
que je ne m'en suis pas rendue compte.
Le fond m'a vraiment touchée n'est pas le but (?)!

Merci à vous tous de votre passage

S'ils n'étaient pas fous est ce qu'on appellerais ça des rêves?c'est les rêves qui font avancer.

Pouvons-nous compter uniquement sur la jeunesse dans un pays qui vieillit et qui se construit une vision négative de la jeunesse ? On a droit à tous les discours sur la jeunesse dans une société malade et schizophrène : les jeunes sont à la fois considérés comme responsables de leurs actes et ce dès 13 ans puisqu’ils peuvent être jugés et emprisonnés mais ils sont aussi considérés comme irresponsables, du coup, on leur interdit de boire avant 18 ans car ils sont irresponsables… Les aider à grandir à devenir des adultes responsables est trop couteux, il faut réprimer la jeunesse… Voilà le genre de discours qui fait de la jeunesse une maladie dans notre société. Pauvre France…
Merci de croire en eux car ils sont l’espoir du changement que l’on veut nous faire perdre.

Mon ami allover, il faut sortir de cette idée de frontières et de nationalisme pour voir les prochaines générations sortir la terre et ses habitants du bourbier. C'est de partout que le mal-être s'amplifie, pas seulement chez nous.

C'est une très bonne "maladie"

Qu'épidémie soit alors.

Mon cher Candide, loin de moi toute idée d’une vision nationaliste. Mais, comme tu le sais, s’il est difficile d’agir ailleurs, il est plus facile d’agir près de soi. Il faut savoir cultiver son jardin et ne pas attendre que les autres le cultivent pour soi. Bien sur le mal-être grandit avec les injustices, mais l’action reste bien minime pour construire ce monde que beaucoup réclame. Les dernières manifs, réclamant une meilleure justice sociale, étaient soutenues par 78% des français, mais nous n’étions que 3 millions dans la rue, la France ne compterait-elle que 4 millions d’habitants ?
Les gens veulent que les choses changent mais restent chez eux quand il faut agir. Et à la prochaine élection la peur et le racisme feront de nouveau voter les pauvres et les classes moyennes à droite.
C’est à désespérer de l’esprit critique et de la raison du peuple. Quant à l’utopie, je crois que terme est mal choisi quand on croit qu’un autre monde est possible. Et si je parle d’une société vieillissante, il ne s’agit nullement de l’âge des personnes qui la composent mais des représentations sociales qui y ont court et des comportements face à des lois qui réduisent la liberté du peuple sous prétexte de le protéger contre lui-même.
Je ne veux pas mener un débat sous le texte de pavot qui, par ailleurs, est bien écrit et dont je respecte les idées avancées et je ne parle pas d’utopie car je crois qu’un nouveau monde est possible mais il ne viendra pas tout seul.

Amicalement Allover.

Oui, je comprends bien ton sentiment et il faut croire que le trop plein s'évacue bien!