La porte est refermée sur les pans de béton
Dérésonnant pensées en folie de tumultes
Un oiseau dans le pré au printemps voue son culte
Sa trille salvatrice enfin donne le ton
Dans les bois à l'entour avril a saupoudré
De flocons de verdure à la fraîcheur éclose
Les rêves appauvris de libertés encloses
Entre angles dépressifs, repus, de pleurs cendrés
La route de l'étang reprend des airs d'allée
Elle déploie son dais en ailes d'éphémères
Féerie majestueuse et malice princière
Le silence renaît de ses senteurs moussues
Chaque fleur est perlée comme à la peau cousue
Et les pensées de brume envolent les vallées