Reine des mers,
Ô ma Reine des mers, fille des océans
J’implore ton regard, pose les yeux sur moi.
Laisse élever vers elle mes prunelles une fois
Et punis moi ensuite, punis-moi maintenant.
Ô toi que je vénère et qui ce soir j’implore
Laisses moi jusqu’à l’aube pour essayer encor
De calmer son courroux et apaiser son cœur
Etends sur l’océan les bras de ta douceur.
Mon épave surnage et sous tes éléments
Je n’ai aucun espoir de revenir vivant.
Je te promets ma Reine, je te promets séant
De faire pénitence jusqu’à la fin des temps.
Pour l’heure fais cesser ces affreux éléments
Qui vont me condamner au trépas, au néant.
Je ne veux te promettre de l’aimer très longtemps
Si tu calmes son cœur, efface ses tourments.
Je n’ai plus de bagage et je n’ai qu’elle au monde
Ne m’abandonnez pas, donnez moi les moyens
De toucher cette rive, qu’elle tende les mains
Pour que je m’abandonne alors chaque seconde.
Ô ma Reine des mers, fille des océans
Est-ce si dur d’aimer et aussi de lui dire ?
Ne laisse pas son cœur ainsi il va périr
Et calme la tempête qui sur son cœur s’étend.
Daniel Douillet 01.05.09