Un dernier pas et je chancelle,
une larme salée m'interpelle,
les mots ne sont plus que silence,
car c'est à toi que je pense.
Un dernier espoir et je m'enfuis,
un regard fané sur cette vie,
mes lignes seront testament,
car tu es devenu mon tourment.
Un dernier soupir et je m'endors,
grisée par un nouveau décor,
celui de l'apaisement et de l'oubli,
je m'évade enfin de cette maudite vie.
Une dernière offrande à cet amour,
dont je rêvais pour un toujours,
je t'aimais d'un sentiment sincère,
j'en ai gardé un goût bien amère.
Un dernier pas et je chancelle,
c'est la mort qui m'interpelle,
les cieux pour une destinée,
et l'infini pour te dire combien j'ai pu t'aimer.
L.A 19.10.09