Pierrot chevauchant un croissant de lune
Jette sur le monde des poussières d’étoile
Couvrant les plaines, les monts et dunes
Magique la terre se couvre d’un tendre voile
De roses vêtue, la belle Colombine
Tente de saisir les scories dorées
Bien vainement en faisant triste mine
Pierrot, l’espiègle, sourit tout seul d’amusement
Tel un angelot s’en va virevolter auprès de sa belle
Quelques volutes et voila que vient l’apaisement
La douce enfant en rit et perd son air rebelle
Cette nuit j’ai rêvé de la jolie bambine
Tendant mes mains vers l’adorée
Jusqu’à l’aurore qui chassa la mutine…