Mes doigts sur ton épaule nue,
Ont souvenance belle ingénue,
De ta peau satin devenue,
Et de la fièvre qu'ils ont connue.
Caresse, de mes mains sur tes boucles blondes,
Ivresse, de mes lèvres sur ton corps, vagabondes,
Tendresse, de mes pensées à tes pensées fécondes,
Tristesse, de mon coeur que tes larmes inondent.
Tes élans chère inconnue,
Sont à jamais les bienvenus,
A mon extase parvenu,
Je n'ai plus d'autre retenue.