Je pourrais m'en aller

Je pourrais m'en aller à mon prochain mouillage,
Jeter mon sac à terre, pendre ma veste au clou,
Je me sens épuisé par ces enfantillages,
Tantôt voile dehors et tantôt vent debout.

A mon prochain arrêt je pourrais tout quitter.

Mon coeur n'est point fait pour les marivaudages,
Pour les tantôt je t'aime ou t'aime point du tout,
Mon vieux coeur n'est point une voie de garage,
Il peut encore s'il aime se jeter à genoux.

A ma première alarme je pourrais tout quitter.

Mon but n'est certes pas de livrer un message,
Les bouteilles à la mer naviguent peu ou prou,
Et si présomptueux peut sembler cet usage,
Je voulais par ces vers me confier à vous.

ce poème trouve échos dans mon coeur fatiguée, les je t'aimes moi non plus, je n'ai jamais compris...

le versatil n'est pas mon style, tant de partage, tant de curiosité en moi, tant de plaisir dans la douceur et la constance....

peut être que de me retrouver sans mon petit compagnon si fidèle, si constant et qui savait si bien me faire patte douce en me ronronnant t'inquiètes, je suis là et je ne suis pas d'humeur volage...



jeannette insurgé

Par dessus tout, ce que j'aime c'est cette lecture si coordonnée. Tu es un vrai poète mon shangaan et ce dans n'importe quel sujet.
Moi je t'aime et il n'y aura que je t'aime.

Jeter l'éponge est tentant parfois c'est vrai.

C'est ce qu'on dit ou peut penser dans certains moments mais un poète d'une telle envergure ne peut pas lacher et puis qui nous conterait vos voyages?

Surtout ne te laisse pas emporter, tu as tant de belles choses à nous conter encore, mon ami.

magnifique,
j'adore ce style
bravo c'est très réussi

derrière l'abattement ce qui saute aux yeux c'est effectivement une grande plume
merci ami poète

C'est vrai que parfois on se demande si ça vaut le coup de continuer mais le sourire d'un enfant suffit à nous raviver.