J’avais sept ans, dans mes nuits fragiles
Je la faisais vivre, porcelaine de Sèvre
Agrippés à mon cou ses bras graciles
Doucement j’osais tendre mes lèvres
Je nous inventais un autre Univers
Seulement peuplé par des enfants
Pour toi j’ai écris mes premiers vers
Chaque nuit, je devenais prince charmant
Mais hélas la réalité a embrumé nos vies
Le flou du temps qui passe, au fil des années
Et au gré des rencontres a jeté d’autres envies
Les pages tournent, vieilles images surannées
Depuis, un autre hyménée comble mes jours
Je m’immerge dans tes tendres sourires
De caresses m’inondent tes yeux de velours
Qui chassent à jamais les vieux souvenirs