Que puis-je donc écrire si ton coeur se meurt,
Si te mènent les heures à l'ultime demeure,
Ô, cette plaie ouverte d'un Christ chancelant,
Cette plaie s'est ouverte en mon flanc pantelant.
Comment pousser la rime et ciseler mes vers,
Si mon âme est abîme et mes vers ordinaires,
Sans toi point d'envolées et de quatrains charmants,
Mon coeur serait tristesse et désenchantement.
Ma plume serait inerte et lasse ma raison,
Le printemps sans soleil et mortes les saisons,
Je ne serais qu'errance, qu'un quidam banal,
Qu'une feuille emportée au-dessus du canal.
Bonsoir cousin, j'adore ton poème qui me touche profondément. Nicole. Bonne et Heureuse Année. Nicole.