O combien d’enfants meurent dans leur patrie !
Le visage émacié, la boue entre les dents !
Le monde ignore t-il que ce ne sont que des enfants ?
Qui trinquent pour des Kadame ou pour des khadafi.
En turquie ils sont assassinés pour avoir jeté des pierres,
En chine ils sont vendus comme esclaves.
Au danemark, à douze ans on les entrave.
O doux vent ! Tes larmes sont-elles prières !
Quarante mille meurent par jour de malnutrition,
Scorbut, rachitisme, mais qui les entend ?
Il pleure, il pleure le vent !
Et moi je poétise en ma maison.