N’être qu’humain
Avec ses défauts, ses vices et ses faiblesses
L’esprit cherche encore et toujours sa voie
Qu’importe du cœur les blessures et détresses
Chacun de nous, solitaire, porte sa croix
Sans amour l’âme devient le désert de l’homme
Pardonner est moins facile à faire qu’à dire
Quand déchirures et souffrances font une somme
L’esprit quitte le meilleur pour le pire
Ö vanité qui nous pousse sur le devant
Être le meilleur, le premier, l’indispensable
Toujours nous renvoie à se mettre en avant
Dieux ne m’en rendez pas corvéables
On se fait une sœur, une alliée de sa solitude
Qui offre de longs moments d’introspections
Entre nos paradoxes et nos incertitudes
Laissant au temps, doucement, faire son action
Puis vient l’apaisement, de nouvelles couleurs
Le monde est devenu alors différent
Donnant enfin un goût sucré à nos pleurs
Je retrouve et partage mes joies d’enfant…