L’hiver dans mon cœur
Une première nuit blanche, des larmes incontrôlées
Aujourd’hui n’existe pas, demain n’est plus une attente
Mon cœur, dans les frimas, vit sa dernière gelée
Il n’est plus que fantôme à la démarche lente
Tu l’avais ouvert à nouveau, il y a quelques années
Hier soir en quelques phrases, tu l’as mis en charpie
Dans une chape glaciale, le voici emmuré
Pourquoi tant d’incompréhension tendre mie
Pourtant, je te reste fidèle, comme je le suis depuis des ans
J’ai ton visage au fond des yeux et nul ne l’enlèvera
J’ai ton souffle en moi, bien que tu m’es mis au au dernier des rangs
Ta souffrance que je sens sonne en moi en coup de glas
Je n’ai personne pour en parler autour de moi
Alors ces vers sont mon ultime monologue
De la solitude, je vais me refaire un toit
N’ayant plus que les murs à m’offrir pour dialogue
Tu es et resteras le plus tendre de mes rêves
Alors que débute une nuit qui jamais ne s’achève.